
Attention aux chenilles processionnaires
En raison de l’évolution réglementaire, la Ville ne possède pas de moyen de traitement drastique. Seul un traitement biologique préventif peut être appliqué à l’automne. Période potentielle de nuisance : janvier à avril selon les températures du 1er trimestre.
Hiver : les pièges colliers
Objectif : récolter les chenilles lorsqu’à la fin de l’hiver, elles sortent de leurs nids et descendent le long des troncs pour regagner le sol en vue de leur nymphose en papillons.
Printemps et été : les pièges à phéromones
Objectif : perturber la reproduction des papillons afin de diminuer les pontes.
Été et automne : les nichoirs à mésanges
Objectif : favoriser le développement de ces oiseaux friands de larves.
Automne : traitement insecticide biologique
Objectif : éliminer les larves.

Le moustique tigre :
privons-le d’eau !
La multitude de gîtes larvaires qui existent dans notre environnement proche (seaux, vases, soucoupes, fûts, citernes, gouttières obstruées, bâches non tendues…) fait de chacune et chacun de nous le premier acteur de la lutte contre la prolifération de ce moustique.
Plusieurs gestes simples, économiques et efficaces peuvent être mis en œuvre :
- mettre du sable dans les coupelles de pots de fleurs, qui évite l’eau stagnante tout en gardant, après arrosage, l’humidité.
- fermer hermétiquement les collecteurs d’eau de pluie ou les couvrir avec de la toile moustiquaire à maille fine (car le moustique-tigre est tout petit).
- vérifier l’écoulement des eaux des gouttières et de tout autre conduit.
- vider une fois par semaine ou ramasser tous les réceptacles potentiels dans les jardins, sur les terrasses et les balcons (écuelles pour animaux, bâches non tendues, jouets, outils et objets de jardinage qui peuvent retenir l’eau, etc).
- Un seul mot d’ordre : Privons le moustique-tigre d’eau ! Faisons équipe avant qu’il pique
- C’est au prix d’une lutte incessante, individuelle et collective (au niveau de chez soi ET de son quartier), que pourront être réduits les niveaux de populations de moustiques-tigres et leur nuisance.
Pour tout savoir : moustiquetigre.org
Informations complémentaires : eid-med.org

Les goélands
Oiseau emblématique des bords de mer et protégé, sa prolifération pose néanmoins des problèmes dans de nombreuses collectivités littorales.
Son comportement en cours de nidification peut s’avérer très agressif. Il faut d’ailleurs éviter de s’approcher des nids car la femelle peut être très agressive.
Il est interdit de les nourrir.
A cet effet, un arrêté ministériel permet de réguler les populations de cet oiseau par le biais d’un traitement de stérilisation des œufs en saison printanière.
Chaque début d’année, un diagnostic est réalisé par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO). C’est à ce moment-là que les administrés concernés par des nuisances importantes peuvent se signaler auprès du service Allo Mairie afin de faire valider une intervention de stérilisation des œufs en avril.

Les étourneaux
Espèce d’oiseau hautement sociale, les groupes d’étourneaux peuvent rassembler jusqu’à plusieurs millions d’individus.
Ces foyers sont de petites tailles à La Grande Motte, mais causent des nuisances sonores et sanitaires pour la population et l’environnement.
Des campagnes d’effarouchement des étourneaux sont organisés principalement en automne pour les dénicher durablement.
Il s’agit principalement de déloger quelques dortoirs d’étourneaux sansonnets regroupés sur des arbres.
Les opérations se traduisent concrètement par des tirs de fusées détonantes et sifflantes autour des lieux de dortoirs, ainsi que par la diffusion de cris de prédateurs sur certains sites. La simultanéité des interventions est indispensable pour éviter un simple déplacement des oiseaux d’un quartier à un autre.

Termites et autres insectes xylophages
Les insectes xylophages, et les termites en particulier, peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments en dégradant le bois et ses dérivés. Leur activité peut affecter la qualité d’usage des bâtiments mais aussi causer des désordres importants dans leur structure même. Dans les cas les plus extrêmes, elle peut conduire à leur effondrement.
Dès qu’il a connaissance de la présence de termites dans un immeuble bâti ou non bâti (terrain nu), l’occupant de l’immeuble contaminé, ou à défaut le propriétaire, est tenu d’en effectuer la déclaration en mairie.

Sauvons nos palmiers !
Nos palmiers sont menacés par de redoutables ravageurs : le charançon rouge et le papillon palmivore. Pour sauver et protéger durablement cette essence importante de notre patrimoine paysager, il est urgent de lutter ensemble !
Chaque propriétaire doit alors contacter la mairie afin de déclarer la nature et le nombre de ses palmiers ainsi que d’éventuels symptômes d’attaques parasitaires.
Le Service des Espaces Verts et de l’Environnement Durable peut être sollicité afin de vérifier l’état sanitaire des palmiers suspects.

Le papillon palmivore
Depuis plusieurs années, le papillon palmivore sévit dans la région montpelliéraine ayant déjà entraîné la mort de quantité de palmiers principalement de type « trachycarpus » (palmiers de Chine) et de type « chamaerops » (palmier buisson de Méditerranée), les deux espèces les plus résistantes au froid.
Liste des symptômes visibles :
- Perforation en ligne puis chute des palmes
- Dessèchement des palmes
- Présence de sciure et/ou de galeries
- Déformation du palmier
- Dépérissement
Pour préserver vos palmiers contre ce parasite, il est vivement recommandé d’effectuer des traitements appropriés disponibles en jardinerie.

Le charançon rouge
Le charançon rouge peut décimer un palmier de type Phoenix en un seule année. Plusieurs foyers ont été détectés sur les communes de Montpellier et Palavas. La Grande Motte se trouve concernée par le périmètre d’application établi à 10km alentour des zones contaminées.
Les symptômes sont peu visibles en début d’attaque.
- Désaxement et/ou dissymétrie du palmier
- Palmes juvéniles cassées, manquantes
- Encoches sur les palmes, comme coupées aux ciseaux
- Effondrement du houppier
- Galeries, cocons et/ou sciures à la base des palmes
Un palmier infecté non traité meurt rapidement et contamine les autres.