
La ville de La Grande Motte s’étend sur une surface de 1500 ha. Environ 70% de celle-ci sont occupés par des espaces végétalisés, qu’ils soient naturels ou espaces verts urbains. Ville grandeur nature par excellence, l’entretien des espaces verts mobilise à l’année les services municipaux.
Au cours de ces dernières décennies, les méthodes de gestion des espaces verts publics ont sensiblement évolué et méritent certaines explications. Usage des pesticides, protection de l’environnement, découvertes scientifiques… Cette optique beaucoup plus naturaliste de l’entretien des plantations présente de nombreux avantages, comme le respect de la forme naturelle des arbres et arbustes, la limitation des maladies favorisées par les tailles, la mise en application du zéro phyto et la réduction drastique des déchets végétaux.
L’arbre et l’arbuste à La Grande Motte
Fort d’un total de plus de 36 000 arbres dont 23 000 arbres hors boisements et golf et 3 500 arbres d’alignement, le patrimoine arboré de la ville est composé de 2/3 de conifères, 1/3 de feuillus. Il repose sur une gamme variétale restreinte à l’origine sur les principales espèces suivantes, par ordre d’importance décroissante : pin pignon, cyprès de Provence, tamaris, platane, pin d’Alep, aulne à feuilles en cœur, olivier de Bohême, cyprès de Lambert, peupliers divers, etc.
En parallèle de ce patrimoine arboré d’exception, la ville dispose également d’un maillage généralisé de haies et massifs arbustifs accompagnant les voiries et trottoirs et structurant les principaux parcs d’agrément.
- Les pins : taille d’octobre à mars. Fréquence : tous les 6 à 8 ans.
- Les platanes et autres feuillus : taille entre janvier et février. Fréquence : tous les 5 à 10 ans.
- Les tamaris : taille entre janvier et février. Fréquence : tous les 5 à 10 ans.
- Les peupliers : taille entre janvier et février. Fréquence : tous les 8 à 10 ans.
- Les lauriers roses : taille de décembre à avril. Ces haies ne font pas l’objet de tailles régulières tant qu’elles ne gênent pas les usagers du domaine public.
- Autres haies de formes régulières : taille de mars à octobre.
Pelouses, prairies et couvre-sols
Les pelouses et gazons de la station font l’objet depuis de longue date d’une gestion extensive et très économique. Elles n’ont jamais subi de traitements herbicides sélectifs ni de réensemencement particulier. Leur composition floristique recèle donc de nombreuses espèces spontanées ou naturelles qui suffisent à établir pour la belle saison, l’écrin végétal valorisant les plantations arborées et arbustives.
La mise en œuvre de la loi Labbé dite « zéro phyto » depuis le 1er janvier 2017, va conduire à renforcer l’usage des plantes couvre-sols sur des surfaces croissantes.
La mise en application de la loi Labbé (2017) interdit aux services de la Ville tout traitement désherbant sur les espaces publics. Faute de solution alternative suffisamment efficace et au coût raisonnable, il faudra à l’avenir s’habituer à voir un peu plus de plantes sauvages ou spontanées sur lesdits espaces. Cette végétation naturelle participe au maintien d’une certaine biodiversité.
Le fleurissement
La politique de fleurissement de la ville a sensiblement évolué vers un fleurissement désormais plus étendu et permanent, à partir d’un mélange plus équilibré d’annuelles, bisannuelles, arbustes et vivaces à caractère méditerranéen.
Ce sont près de 45 000 plantes qui permettent de fleurir la ville tout au long de l’année sur 35 points de fleurissement.
Un fleurissement printanier récurrent est obtenu par la naturalisation de narcisses dans les grandes prairies avec 7 à 8 000 bulbes plantés chaque année.