L’exception grand-mottoise, au-delà de son architecture avant-gardiste et symbolique, c’est aussi ses espaces verts et ses zones naturelles qui recouvrent 70% de la station. Jean BALLADUR a pensé l’urbain et le végétal ensemble, mettant en avant le bien-être de l’homme. En parfaite symbiose, ils font de la station un véritable havre de verdure, un poumon vert en bord de mer, source d’inspiration artistique.
L’urbain et le végétal, tout un art !
À La Grande Motte, le patrimoine paysager compte tout autant que le patrimoine urbain. C’est une volonté originelle à laquelle la ville est particulièrement attachée et dévouée. La Grande Motte est pionnière en matière de gestion raisonnée de son environnement végétal et naturel. Aussi, une réglementation spécifique visant à pérenniser cet esprit de ville-parc a été inscrite dans le Plan Local d’Urbanisme, conservant les 70% d’espaces verts et naturels.
Si La Grande Motte a limité depuis de nombreuses années l’utilisation des produits phytosanitaires, elle met à présent en place un Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH) pour gérer encore plus naturellement ses espaces verts et voirie.
Au-delà des obligations légales, elle pousse plus loin sa réflexion. Ceci pour mieux protéger la santé de tous et son environnement. Diverses actions sont suivies visant à raisonner les pratiques d’arrosage, supprimer complètement l’utilisation des pesticides, aller vers un entretien moins chronophage et favoriser la biodiversité.
Une ville-Parc
Traversée par des promenades sillonnant au cœur de grands parcs et passerelles, La Grande Motte repose dans un véritable écrin de verdure. L’objectif de Jean BALLADUR, était de pouvoir circuler à pied, à vélo… sans quitter la végétation d’un bout à l’autre de la ville.
De larges trottoirs agrémentés d’arbres longent alors les routes, des cheminements traversent les immeubles, parcourent de longues allées plantées et des parcs.
Rafraichissant et sécurisé, l’ensemble de ces piétonniers fait la particularité de la ville où se mêlent harmonieusement le bâti et la végétation. Les végétaux ont été choisis pour leur capacité à accepter l’ensoleillement, leur résistance aux embruns salés et leurs faibles besoins en eau. Le paysage à l’abri des pyramides a été créé par Pierre Pillet, architecte paysagiste, et Michel Germond, ingénieur forestier.