Histoire de La Grande Motte

D’une terre marécageuse à une station voluptueuse.

Une station avant-gardiste née de la Mission Racine

La Grande Motte, c’est l’histoire de grands Hommes visionnaires. Elle est née de la Mission Racine créée en juin 1963 sous l’impulsion du Général de Gaulle. Son objectif : attirer sur la côte languedocienne les touristes en provenance du Nord de l’Europe et de la France entière.

C’est l’un des projets touristiques et urbanistiques les plus importants réalisés en France et en Europe à cette période.

L’histoire de la station est d’autant plus singulière qu’elle a entièrement été imaginée et créée par un architecte : Jean Balladur. Seules trois villes au monde peuvent s’en prévaloir : Chandigarh en Inde, Brasilia au Brésil et La Grande Motte !

En 1962, sous l’impulsion du Général de Gaulle et de ses ministres, nait la volonté d’aménager près de 200 km de littoral entre la Camargue et les Pyrénées afin d’accueillir un million de futurs estivants en provenance du Nord de l’Europe et de la France entière.

En juin 1963, le projet se concrétise avec la Mission Racine ou Mission interministérielle d’Aménagement Touristique du Littoral du Languedoc-Roussillon présidée par Pierre Racine. C’est l’un des projets touristiques et urbanistiques les plus importants réalisés en France et en Europe dans la période dite des « 30 glorieuses ».

L’objectif est de construire, en 20 ans, les stations balnéaires et les infrastructures nécessaires au développement d’une économie touristique dont manque cruellement cette partie du pays. Six « unités touristiques » vont voir le jour, dont La Grande Motte. L’architecte retenu pour dessiner La Grande Motte, Jean Balladur, est un avant-gardiste et philosophe dans l’âme. Il ose imaginer une ville moderne, à l’architecture hors du commun, reposant dans un écrin de verdure et plaçant l’Homme au cœur de ses réalisations.

Si j'étais Dieu, je me méfierais des architectes! Ils sont les instruments subversifs du projet secret de l'espèce humaine: reconstruire le Paradis perdu.

Le Port de plaisance

Dès 1966, les chantiers démarrent. Les routes se dessinent. L’Étang du Ponant et le Port sont creusés afin de rehausser le niveau du sol d’au moins deux mètres et ainsi pouvoir ériger la station.

En son centre, le Port, inauguré en 1967. Année durant laquelle le Général de Gaulle fait une étape à La Grande Motte et rencontre officiellement Pierre Racine et Jean Balladur. Réalisé avant-même l’achèvement des premières Pyramides, le Port est le point de départ de la création de la ville et de son développement.

La Capitainerie est construite en 1968. Dessinée par Paul Gineste, elle évoque la forme d’une baleine. Elle a été rénovée à l’identique en 2018. En 1976, le Port est déjà très animé et la Capitainerie offre des services, un confort et un accueil soigné aux plaisanciers. Autour de lui le secteur du nautisme se déploie.

Dès 1966, les chantiers démarrent. Les routes se dessinent. L’Étang du Ponant et le Port sont creusés afin de rehausser le niveau du sol d’au moins deux mètres et ainsi pouvoir ériger la station.

En son centre, le Port, inauguré en 1967. Année durant laquelle le Général de Gaulle fait une étape à La Grande Motte et rencontre officiellement Pierre Racine et Jean Balladur.

Réalisé avant-même l’achèvement des premières Pyramides, le Port est le point de départ de la création de la ville et de son développement.

La Capitainerie est construite en 1968. Dessinée par Paul Gineste, elle évoque la forme d’une baleine. Elle a été rénovée à l’identique en 2018.

En 1976, le Port est déjà très animé et la Capitainerie offre des services, un confort et un accueil soigné aux plaisanciers. Autour de lui le secteur du nautisme se déploie.

Les premières pyramides

À l’été 1968, les premières Pyramides du Quai Pompidou, tout juste sorties du sable, accueillent leurs premiers estivants.

Si elles ont étonné, surpris ou choqué, certains ont eu confiance en La Grande Motte, charmés par le beau projet de Jean Balladur et se sont lancés dans l’aventure.

Les Pyramides au levant, puis les Conques de Vénus et Bonnets d’évêque au Couchant, le bâtiment Poisson au Point Zéro… tous les quartiers se dessinent et affirment l’identité de la station qui progressivement attire de plus en plus de vacanciers mais aussi des habitants à l’année y trouvant un véritable havre de paix.

La ville station

Alors que le tourisme de masse et de loisirs est en plein essor, le défi de la Mission Racine fut de créer des stations touristiques attrayantes qui capteront les flux de touristes avant qu’ils ne se dirigent vers la Côte d’Azur ou l’Espagne.

Jean Balladur parvint à créer un lieu de villégiature original et poétique, de par son architecture aux types d’habitats variés ; convivial, de par ses espaces publics aérés, ses commerces et ses sites de loisirs et agréable, de par sa végétation et ses cheminements piétons ombragés.

Les vacances à La Grande Motte sont celles des familles et des enfants. La station accueille 700 habitants permanents en 1970 et remporte de plus en plus de succès auprès des vacanciers.