Conseil et consignes pour se prémunir contre leurs poils particulièrement urticants.
Comme chaque année, c’est le même problème dès les premiers beaux jours : les chenilles processionnaires descendent des pins pour aller s’enterrer au sol et préparer la génération future de papillons.
A ce stade, il n’est plus possible de traiter, comme auparavant, avec des insecticides chimiques qui sont désormais interdits. Seul un traitement biologique préventif est appliqué en automne, son rôle étant de limiter le nombre de chenilles sans pouvoir cependant les éradiquer.
En parallèle les services techniques installent des pièges à collier aux endroits sensibles tels que les cours et les abords d’écoles, ce qui n’est pas généralisable à l’ensemble du territoire communal pourvu de plusieurs dizaines de milliers de pins.
D’autres moyens complémentaires de lutte sont expérimentés par la ville : les pièges aux phéromones qui perturbent la reproduction des papillons durant l’été et la pose de nids à mésanges qui se délectent des chenilles pendant l’hiver.
A chaque printemps, plusieurs consignes préventives sont donc à suivre face à ce parasite qui peut se révéler très allergisant en cas de contact cutané:
Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils urticants qui peuvent provoquer des irritations, oedèmes et fortes démangeaisons chez les personnes et les animaux.
Surtout ne pas toucher les chenilles, les principaux risques concernant les jeunes enfants et les animaux domestiques. Ces derniers doivent être tenus éloignés des chenilles durant la période de procession qui peut durer plusieurs semaines. Emprunter les cheminements piétons et éviter de vous aventurer dans les pinèdes durant la période de procession. Ne pas les écraser, les poils urticants restant nocifs.
Pour les éliminer, porter des gants et un masque, ramassez-les délicatement à l’aide de pelle et d’une balayette et déposez-les dans un sac étanche bien fermé que jetterez dans une poubelle à ordures ménagères extérieure.
Les agents du service des espaces verts ne pouvant se déplacer constamment sur toute la ville, il est important que le personnel des établissements accueillant du public agisse en respectant ces consignes.
La pratique de l’échenillage envisageable sur un nombre limité d’arbres est impossible à conduire sur un patrimoine de plus de 30 000 pins établi sur la ville, non seulement elle est d’une efficacité relative faute de pouvoir enlever tous les nids mais en outre, elle expose le personnel d’intervention à un risque accru lié à la manipulation de ces nids.
Malgré la combinaison de plusieurs moyens préventifs de lutte mis en œuvre systématiquement par les services de la ville depuis plus de 20 ans, nous rappelons chaque année qu’il est impossible d’éradiquer la chenille du pin et que chaque usager du domaine public doit prendre les précautions nécessaires à se protéger de cet insecte nuisant.